Le secteur de la santé est de plus en plus numérique. Les maisons de repos n'échappent pas à la règle. Il est donc logique qu’infirmières et aides-soignants utilisent des smartphones et des tablettes. Notre pays n'est cependant pas à l'avant-garde de ce mouvement. Et comme c'est souvent le cas, nos voisins du Nord sont pour nous une source d'inspiration.
Zorg voor Beter, la plateforme néerlandaise pour les professionnels des soins aux personnes âgées, a mené une enquête auprès de 1.800 prestataires de soins de longue durée. Il s’est avéré que dans le domaine des soins à domicile, la grande majorité des prestataires de soins (87 %) travaillent actuellement avec un smartphone ou une tablette de leur employeur. D'autres secteurs sont moins avancés à cet égard : dans les établissements de soins ou les maisons de repos, ce chiffre est de 41 %. Et dans les petites infrastructures pour personnes âgées, il n'est que de 28 %.
Si l'on considère tous les secteurs néerlandais réunis, la moyenne est de 42 % pour les smartphones et de 34 % pour les tablettes.
Avec la numérisation croissante des maisons de repos, la progression des appareils numériques est certainement une évolution positive. Cependant, elle n'est pas toujours une garantie de succès.
L'experte néerlandaise Sanne van der Weegen, chercheuse et experte eHealth chez Vilans, explique : « Il est également important de voir comment ces nouveaux outils numériques sont utilisés. Leur usage soutient-il vraiment le travail des prestataires de soins ? Un smartphone ou une tablette ne devrait pas simplement être un gadget amusant, mais un outil qui permet de travailler différemment. Et dans les établissements de soins où le réseau est trop lent, les prestataires de soins vont continuer à prendre des notes qu'ils entreront à nouveau plus tard dans le système. »
Selon l'étude de Zorg voor Beter, ce sont les personnes qui travaillent dans le secteur des soins à domicile qui utilisent le plus leur appareil mobile pour rechercher des informations (89 %), effectuer des tâches administratives (71 %), remplir le dossier électronique des patients (69 %) et informer les patients (58 %).
Toutes ces tâches peuvent être réalisées grâce à une solution « smart » : des appareils mobiles combinés à un logiciel intelligent. Surtout à présent que les soins numériques dans les maisons de repos commencent à se généraliser. Votre personnel peut ainsi gérer et tenir à jour les données des patients, à tout moment et en tout lieu. Le logiciel utilisé à cette fin est souvent aussi capable de fonctionner hors ligne, ce qui est idéal en cas de panne du wifi. La méthode permet d'éviter les tâches administratives réalisées a posteriori, les enregistrements erronés et les oublis.
Grâce à ces dispositifs intelligents, les infirmières et les aides-soignants peuvent accéder de manière constante et rapide aux informations dont ils ont besoin :
À noter qu'il existe une condition préalable : le personnel doit pouvoir bénéficier d'une formation et d'un soutien suffisants. Non seulement pour pouvoir utiliser ces appareils, mais aussi pour être en mesure d'acquérir les compétences numériques générales. Des études ont montré qu'il y a encore du travail à faire en ce qui concerne les compétences numériques des prestataires de soins dans les maisons de repos.
L'utilisation d'appareils intelligents n'est bien sûr qu'une pièce du puzzle. Vous souhaitez savoir comment améliorer l’efficacité, réduire la paperasserie et libérer du temps pour des soins de qualité dans le cadre d'un plan numérique plus vaste ? Notre e-book « Soins et numérisation, un duo incontournable pour votre centre de services de soins et de logement » vous apporte des éclairages utiles.
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