37 ans. C’est le nombre d’années depuis lequel Filip Thys dirige son propre cabinet dentaire à Aalter. « Je suis toujours aussi passionné et impliqué dans mon travail. C’est en grande partie grâce à la numérisation. Non seulement je peux travailler plus vite, mais surtout beaucoup mieux. »
L’efficacité n’est pas un concept vide de sens pour Filip Thys. En 1982, il a lancé son cabinet en solo à Aalter. Après plus de 20 ans de pratique, en 2005, il a examiné en profondeur sa méthode de travail. « Pour garantir à mes patients les meilleurs soins dentaires, je devais optimiser mon flux de travail », explique Filip. C’est ainsi que son cabinet s’est développé : ajout d’un deuxième fauteuil et engagement de deux assistants dentaires à mi-temps.
Des changements radicaux sont également intervenus au niveau de la gestion et de l’administration. « J’ai résolument joué la carte du numérique. De la gestion électronique des stocks à l’intégration d’eHealth en passant par un agenda en ligne : grâce à un logiciel performant, mes collaborateurs et moi-même effectuons les tâches administratives en quelques clics. Par exemple, lorsqu’un patient téléphone, son dossier médical s’ouvre automatiquement sur le PC de l’employé qui prend l’appel. Ces détails constituent un sérieux coup de pouce en termes d’efficacité. »
Pour de nombreux dentistes, cela s’arrête là, mais Filip est allé plus loin. « J’ai créé mes propres outils. Je dispose d’un dossier spécifique dans lequel je consigne soigneusement toutes les informations pour chaque tâche de laboratoire, afin de toujours disposer d’une vue d’ensemble complète. J’ai également mis en place un protocole numérique pour le nettoyage et la désinfection. Par exemple, je sais exactement quand remplacer quel matériel. De cette façon, rien n’est laissé au hasard et nous répondons aux normes d’hygiène les plus strictes. »
Aujourd’hui, Filip récolte les fruits de la réussite de la numérisation de son cabinet. « Le contact avec les personnes et pouvoir aider les patients ont été mes principales motivations pour devenir dentiste. L’aspect technique de la dentisterie m’a également séduit. La numérisation a énormément changé tous les aspects de notre profession, mais elle ne l’a certainement pas rendue moins passionnante. »
« Grâce à toutes sortes de techniques et d’outils innovants, je peux travailler plus vite et mieux. Aujourd’hui, la qualité est nettement meilleure, par exemple dans le domaine de l’imagerie. L’imagerie moderne me permet de clairement montrer aux patients ce qui doit être fait et comment je vais m’y prendre. Cela renforce le sentiment de confiance. Je suis particulièrement satisfait de pouvoir offrir à mes patients les meilleurs soins possibles. »
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L’aspect administratif est lui aussi grandement facilité. Par exemple, Filip n’a plus une montagne de papiers à traiter en fin de journée. « Pendant la consultation, je peux déjà compléter les données des patients au format numérique et fournir des images aux laboratoires dentaires. À l’accueil, les clients reçoivent immédiatement les factures et les informations nécessaires. Résultat ? Ma journée de travail se termine dès que le dernier patient quitte mon cabinet. Et les patients apprécient l’exactitude du suivi des rendez-vous et des factures. »
Bien que Filip ne soit pas débutant en dentisterie, il suit de très près les nouvelles technologies. « Je continue à rechercher des techniques et des outils innovants. Après tout, la numérisation de la dentisterie est comme une autoroute qui ne compterait que des entrées (et aucune sortie) : soit on s’y engage, soit on passe à côté. Il n’existe aucune raison pour qu’un cabinet bien organisé en solo ou en duo ne puisse pas accéder à la numérisation. Avec un peu de bon sens et en prenant des décisions réfléchies, chaque dentiste en tire des avantages. »
Vous souhaitez numériser votre cabinet ? Les 3 meilleurs conseils de Filip Thys
1. Choisissez un domaine sur lequel vous concentrer.
N’achetez pas toutes les techniques et outils disponibles en une fois, mais choisissez une discipline dans laquelle vous voulez vous spécialiser. Ensuite, faites des recherches sur les nouveautés qui arrivent sur le marché dans ce domaine. Écoutez vos confrères et sachez que suivre les tendances prend du temps.
2. Ne prenez pas seulement en compte l’aspect financier.
Il est vrai que les nouveaux logiciels et applications sont coûteux, mais le prix ne doit pas être le seul facteur à prendre en considération. Personnellement, j’analyse surtout les conséquences à long terme : cet investissement me permettra-t-il de mieux travailler et de manière plus confortable ? Est-ce que cela me donnera davantage de plaisir à travailler ? Pour moi, le retour sur investissement n’est pas seulement d’ordre financier.
3. Ne perdez pas de vue l’intégration.
Chaque outil et application a son utilité, mais ce n’est qu’en les interconnectant avec un logiciel de haute qualité que la valeur ajoutée est vraiment indéniable. Choisissez un fournisseur qui combine le plus de fonctionnalités possible. Vous gagnerez un temps précieux que vous pourrez consacrer à ce qui compte vraiment : le patient.