1 patient sur 10 sera tôt ou tard victime d’un incident médical. Ce sont des chiffres hallucinants, surtout quand on sait que 40 % de ces erreurs peuvent être évitées, comme l’affirme le Professeur Kris Vanhaecht dans le podcast de Radio 1 sur les erreurs médicales.
80 % de l’ensemble des praticiens font un jour une erreur médicale. Il peut s’agir d’un médecin généraliste qui prescrit le mauvais traitement, d’un spécialiste qui pose un mauvais diagnostic, d’un kinésithérapeute qui provoque une chute ou d’un pharmacien qui utilise une mauvaise préparation médicale.
Les médecins subissent une pression énorme. En ce qui concerne la prescription de médicaments, ils peuvent généralement s’appuyer sur leur longue expérience. Et même s’ils connaissent bien leurs patients, l’omniscience des médecins reste une idée préconçue. Ils sont inondés de nouveaux résultats d’études et d’informations provenant des pouvoirs publics, de formations continues, d’ouvrages de référence, etc. Le facteur de stress et la pression du temps jouent également un rôle négatif à cet égard.
Inutile de convaincre qui que ce soit de l’importance d’un traitement correct. Le travail du médecin est d’aider les patients. Mais que faire en cas d’erreur ?
L’erreur est humaine. Une erreur médicale peut avoir des conséquences dramatiques pour la vie du patient, mais aussi pour la carrière du médecin. Ces incidents ou « dommages non intentionnels liés aux soins » vont généralement de pair avec des dommages temporaires ou psychologiques pour les deux parties.
Une telle erreur médicale peut également être lourde de conséquences pour le médecin traitant. C’est par exemple le cas de l’hypervigilance, avec la peur d’aller travailler, des symptômes de stress, des doutes quant aux connaissances et aux compétences. Cela accroît à nouveau le risque d’être impliqué dans des incidents.
La prévention joue un rôle majeur dans la réduction des risques d’incidents médicaux. Les jeunes médecins, infirmiers et kinésithérapeutes doivent être encadrés, apprendre à assumer cette responsabilité et, surtout, oser admettre que les choses ne se passent pas toujours comme prévu.
Les prestataires de soins ont certes à leur disposition de multiples check-lists et systèmes afin d’exclure le risque d’erreurs, mais Corilus aimerait également apporter sa contribution grâce au module de pharmacovigilance de CareConnect.
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Source : Podcast Radio 1, De wereld van Sofie, Medische blunders.
Chiffres : Rapport de l’Organisation mondiale de la santé.
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