Démarrer comme généraliste : 5 outils utiles

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Avec le Plan d'action national eSanté, plus de temps pour vous occuper de vos patients et développer votre cabinet.


Avec le Plan d'action national eSanté, les pouvoirs publics introduisent la numérisation de l'administration de vos patients. Une bonne chose, car toute cette paperasserie est chronophage. Nous avons établi pour vous une liste des processus que vous pouvez désormais gérer sans documents papier. L’avantage ? Plus de temps pour vous occuper de vos patients et développer votre cabinet.

1. Créer et tenir à jour vos DMG

Depuis la mi-2014, vous avez la possibilité de convertir le Dossier Médical Global (DMG) de vos patients sous format électronique (il est alors appelé eDMG). Cette conversion s'opère via MyCareNet, la plateforme en ligne du CINC, de l’eHealth et de l’ONSS. Ce DMG vous permet de tenir à jour vos données patient de manière structurée. En outre, un changement de généraliste est immédiatement intégré et vous êtes beaucoup plus vite payé pour le prolongement de vos dossiers existants.

2. Facturation électronique via eFact et eAttest

Via eFact & eAttest, vous calculez aisément vos prestations et vous pouvez aussi consulter les tarifs. Non seulement le processus de facturation est sensiblement facilité et accéléré, et il ne requiert plus aucun papier, mais les paiements sont effectués deux fois plus vite que par la voie classique.

3. Demander les médicaments Chapitre IV

Outre la solution du formulaire papier classique, vous avez désormais la possibilité de demander ou de prolonger les médicaments Chapitre IV par voie électronique. Cette procédure numérique n'offre que des avantages pour vous et votre patient. Par exemple, votre demande part directement vers la mutuelle compétente, où elle est automatiquement contrôlée. À l'issue du contrôle automatique (le médecin-conseil n’effectue un contrôle manuel que dans des cas spécifiques), le pharmacien a, lui aussi, accès aux données. Vous pouvez suivre tout le processus étape par étape et votre patient ne doit plus se rendre lui-même dans un bureau de sa mutuelle avec le formulaire.

4. Vérifier l’assurabilité

MyCareNet vous permet aussi de vérifier, grâce à quelques icônes dans votre logiciel, si votre patient est en règle au niveau de l’assurance-maladie ou s’il bénéficie du tiers payant. L’information numérique prime sur les données reprises sur la vignette de la mutuelle. Le fait que votre logiciel affiche l’assurabilité au moment où vous ouvrez votre dossier patient constitue donc pour vous un avantage appréciable.

5. Prescriptions électroniques

Depuis le début de cette année, la prescription électronique de médicaments a priorité sur la version papier. L'objectif est en effet de supprimer progressivement la prescription papier d'ici 2018. Les prescriptions électroniques sont partagées via Recip-e, un serveur auquel seuls vous et le pharmacien avez accès. Grâce à un code-barres sur le « reçu de prescription électronique », le pharmacien peut aller chercher la prescription sur le serveur Recip-e.

Pour beaucoup de cabinets de généraliste, le lancement de l’eSanté va de pair avec la nécessité d'adapter fortement les processus de travail. Une transition que vous pouvez heureusement effectuer sans difficulté. Grâce à une solution logicielle intégrée avec l’eHealth, vous numérisez votre cabinet dès le premier jour. Et ce n'est pas tout : en optant pour une solution homologuée par les pouvoirs publics, vous pouvez bénéficier d'une prime annuelle qui peut aller jusqu'à 5.050 euros, en fonction de la mesure dans laquelle vous utilisez effectivement les services eHealth. Un bonus non négligeable, sans compter que la solution vous permet aussi d'alléger votre agenda.