Pour arriver à un résultat performant, nous combinons quatre sources au sein de la
pharmacovigilance via CareConnect : la base de données de médication, l’EMD, le système de
support de décision et le médecin. Notre module contrôle tous les éléments de dossier disponibles et
pertinents et vous fournit, en quelques secondes, un rapport complet et une réponse claire : la
médication que vous souhaitez prescrire est-elle ou non appropriée pour ce patient ?
Le module contrôle notamment les allergies, l’intolérance médicamenteuse, les contre-indications,
etc. Invariablement, la pharmacovigilance identifie le problème, renseigne sur le mécanisme sous-
jacent et renvoie à des sources pertinentes et leur dernière révision. Quels sont toutefois les
éléments majeurs au sujet desquels la pharmacovigilance vous donne une réponse concluante ?
La pharmacovigilance fera mention des substances actives contenues dans le médicament
pouvant provoquer une réaction allergique chez le patient. Les allergies croisées font aussi surface,
mais des excipients comme les conservateurs font également partie du monitoring. Une allergie ne
dépendant pas de la dose ou de la voie d’administration, la pharmacovigilance s’axe sur les
ingrédients. L’ingrédient en question est-il contenu dans le médicament ou non ? Dès que c’est le
cas, le module le signale.
En tant que réaction immunologique, l’intolérance est bel et bien dépendante de la
dose, et la pharmacovigilance s’axe donc sur le conditionnement. Vous apprenez à partir de quel
dosage un médicament provoquera une réaction chez le patient. Si, par exemple, un jour un patient
a souffert de l’estomac après avoir ingéré la version 500 mg d’un antibiotique spécifique, cela vous
sera signalé très spécifiquement sur base de ce conditionnement.
La pharmacovigilance analyse les sous-types de contre-indications comme l’âge,
la biométrie, les diagnostics antérieurs, les résultats de labo, les vaccinations, le planning du patient,
les rapports, mais aussi la thérapie non-médicamenteuse (telle que la chirurgie). Notre module
surveille actuellement quelque 10.000 contre-indications. Si, par exemple, un test labo révèle une
insuffisance rénale, le système reconnaîtra la créatinine dans le sang. Grâce à une formule, il
évaluera ensuite le fonctionnement du rein et conseillera sur base d’une clairance ralentie de réduire
dans une certaine mesure le dosage d’un médicament.
La pharmacovigilance dépiste les interactions entre médicaments au sein d’une même
prescription, tout en scrutant aussi celles avec les médicaments que le patient prend déjà. Pensez par
exemple à un patient qui prend un supplément de fer dont il est connu qu’il réduit l’efficacité d’un
antibiotique. Via ce type de surveillance, nous sommes aussi en mesure de prévenir la double
médication. Le système surveille au total quelque 4.000 interactions.
Outre un dossier de grossesse actif, un diagnostic en rapport avec la grossesse peut
suffire pour surveiller un médicament que vous souhaitez prescrire à la patiente. Dans la foulée, nous
sommes en mesure de faire la distinction entre les différents trimestres. La surveillance de
l’allaitement fait également partie de notre module.
La pharmacovigilance crée aussi la possibilité d’identifier un monitoring préalable. Celui-ci peut éviter
qu’un problème n’apparaisse pas au grand jour, par exemple parce qu’une contre-indication n’a pas
été consignée au dossier. Mettons, par exemple, que la pharmacovigilance estime qu’il n’est pas sûr
de commencer à prendre un certain médicament sans fonction rénale : dans ce cas, elle le signalera
au médecin.
Avez-vous manqué notre blog précédent sur la surveillance des médicaments ? Lisez ici pourquoi la pharmacovigilance devient de plus en plus indispensable.
Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sur le site Internet de l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé.