Les erreurs les plus courantes chez les prestataires de soins de santé sont et restent les erreurs de prescription. La prévention est capitale si l’on veut éviter au maximum ce type d’erreurs. Des recherches récentes menées aux Pays-Bas ont montré que les performances de votre logiciel ont également un impact important.
Une étude exploratoire sur l’utilisabilité menée par le RIVM, l’institut national néerlandais pour la santé publique et l'environnement, et l'UMC d'Amsterdam montre que si des systèmes informatiques permettant le suivi des informations patients sont peu conviviaux, ils peuvent entraîner des erreurs au niveau des prescriptions.
Par exemple, les avertissements concernant les interactions avec d'autres médicaments ou les dosages mal choisis ne sont pas toujours faciles à lire sur un écran. Il n'est pas toujours facile non plus de choisir le bon médicament dans une liste de noms de médicaments.
Remarque importante : l'étude ne précise pas dans quelle mesure les systèmes peu conviviaux entraînent des erreurs de prescription. Bien que les médecins et les pharmaciens soient tenus d'enregistrer et de décrire toutes les erreurs qu'ils commettent sur un Portail pour la Sécurité des Patients, ces rapports contiennent souvent des informations insuffisantes pour attribuer la cause au système informatique utilisé.
On soupçonne que la cause réside dans une combinaison de facteurs. La charge de travail élevée et le manque éventuel d'expérience en informatique jouent également un rôle déterminant.
Les chercheurs du RIVM et de l'Amsterdam UMC ont examiné 186 signalements de 2018 et 2019. Cet examen a révélé quelque 275 problèmes de convivialité répartis en 9 thèmes, parmi lesquels l'identification du patient et la commande de médicaments.
Plutôt que la source du problème, les systèmes informatiques sont précisément une solution destinée à minimiser les erreurs de prescription à l'avenir. Les chercheurs concluent leur rapport par quelques recommandations.
Avant tout, ils considèrent qu'il est important que les prestataires de soins partagent autant que possible entre eux les informations relatives aux erreurs de prescription, afin d'éviter les mêmes erreurs ou de détecter les risques plus rapidement. Quant aux patients, ils leur conseillent de tester de manière approfondie la convivialité des logiciels avant d’effectuer un achat et de les utiliser, par exemple en ayant recours à une démo ou une visite virtuelle.
Pharmacovigilance : mieux vaut prévenir que guérir
Pour aider les prestataires de soins de santé à éviter les erreurs de prescription, Corilus a enrichi son logiciel CareConnect General Practitioner d'un module de Pharmacovigilance.
Cette fonction prend en compte les points d'attention enregistrés tels que les allergènes et les intolérances, les éléments de soins codés, les valeurs de laboratoire et les médications actives des patients. Dès que votre logiciel CareConnect détecte une interaction avec l’un de ces éléments, vous recevez une alerte en tant que médecin.
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