« En 2021, il est devenu plus difficile pour les médecins de connaître par cœur et l'historique médical de tous leurs patients et tous les médicaments existant sur le marché ainsi que leurs éventuels effets secondaires », explique Filip Follens, médecin et Product Expert Medical Databases chez Corilus. Le module de pharmacovigilance CareConnect permet d'éviter toute erreur éventuelle. Filip a récemment fait l'expérience de l'efficacité de l'outil lorsqu'il l'a utilisé pour remplir le Quiz Médication - Spécial Interactions du Centre belge d'information pharmacothérapeutique (CBIP). Le résultat ? Aucune erreur : 12 sur 12 !
En tant que médecin, Filip Follens travaille depuis de nombreuses années dans le secteur de l'information médicale. Chez Corilus, il est responsable des bases de données sur les médicaments et du module de pharmacovigilance. Il tire sa plus grande satisfaction de la manière dont le module soutient les médecins dans leur pratique quotidienne. Mais il a récemment découvert un petit plus : vous pouvez également l'utiliser pour obtenir le meilleure score dans un quiz !
« Le CBIP organise régulièrement des Quiz Médication pour les professionnels de la santé. L'édition d'avril portait spécifiquement sur les interactions médicamenteuses », explique Filip. « J'ai pensé que c'était l'occasion idéale de tester l'efficacité de notre outil dans la pratique. Avec succès, car j'ai pu répondre à toutes les questions de manière rapide et correcte. C'était une bonne façon d'établir à quel point l'outil fait bien son travail. » (rires)
« Les cas abordés étaient tous tirés de la vie d'un médecin. Le cas 1, par exemple, concernait un patient qui a développé une hémorragie parce que l'effet d'un médicament était renforcé par un autre. »
Une telle interaction médicamenteuse peut parfois avoir de graves conséquences. Filip : « Imaginez un patient à qui l'on donne certains médicaments après une transplantation pour éviter que le nouvel organe soit rejeté. Par ailleurs, il ne faut pas que la transplantation échoue parce qu'un médicament entre en interaction avec un autre. »
Le Quiz Médication du CBIP se concentrait spécifiquement sur les interactions médicamenteuses, mais le module de pharmacovigilance est plus large. D'autres facteurs peuvent en effet aussi entraver une utilisation sûre des médicaments, comme les allergies et les contre-indications. Le fait qu'une patiente soit enceinte ou qu'elle allaite est également un facteur important à prendre en compte.
« Le module est intégré dans le dossier médical électronique (DME) du médecin. Celui-ci ne doit donc pas interrompre son travail pour chercher des informations », explique Filip. « Si nécessaire, le système émettra une alerte sur la base des points d’attention enregistrés, et ce, en quelques secondes. Le médecin recevra alors immédiatement des informations de base : quel est exactement le problème, que pouvez-vous faire pour le résoudre ? »
Il ajoute cependant une nuance importante. « Le médecin lui-même est le facteur X. Le système ne peut déclencher l'alarme que sur la base de ce qui a été enregistré pour un patient donné. En d'autres termes, les médecins doivent avoir la discipline nécessaire pour saisir systématiquement les données des patients au bon endroit et avec des mots-clés. »
Une fois que cela est fait correctement, ils disposent d'une arme puissante pour prévenir les erreurs médicales. Et c'est nécessaire, car 1 patient sur 10 sera victime d'un incident médical à un moment donné de sa vie, et 80 % de tous les prestataires de soins de santé commettront une erreur médicale à un moment donné.
« Un médecin reçoit à l’heure actuelle une masse d'informations », précise Filip. « Des médicaments nouveaux et puissants arrivent constamment sur le marché, chacun ayant ses propres effets secondaires spécifiques. Il est pratiquement impossible d'être à jour en permanence. En outre, les médecins peuvent être fatigués ou distraits, comme tout le monde. Et avec le vieillissement de la population, ils doivent traiter un groupe important de patients souffrant de diverses maladies. »
« Il en résulte une augmentation de la polypharmacie : des personnes qui prennent cinq médicaments différents ou plus de manière régulière, ce qui augmente le risque d'interactions et d'effets secondaires. Grâce au module de pharmacovigilance, le médecin dispose d'une sorte de copilote virtuel, d'une mémoire externe sur laquelle il peut toujours compter, qui le soutient et intervient s'il fait accidentellement un mauvais choix. »
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