Que nous a appris la première vague de coronavirus ? Qu'allons-nous en retenir pour l'avenir ?

Partager

La situation exceptionnelle de ces derniers mois a fortement ébranlé le secteur de la santé et a donné lieu à des situations extrêmes. Certains prestataires de soins se sont retrouvés en première ligne pour affronter le virus, tandis que d'autres ont été forcés de fermer leur cabinet. Cela nous a amené à interroger des spécialistes quant à l'impact de la crise du coronavirus sur leur fonctionnement personnel et celui de leur cabinet au cours de la première vague.

À l'heure où nous examinons avec circonspection comment nous allons pouvoir garder une longueur d'avance sur la deuxième vague, nous allons énumérer les idées les plus intéressantes et vous donner quelques conseils sur la manière de bien vous préparer à ces prochains mois.

70 % de consultations en moins

75 % des spécialistes ont indiqué avoir enregistré une nette diminution du nombre de consultations. Cela s'explique en grande partie par le fait que les consultations non urgentes ont dû être reportées. En moyenne, on a constaté une diminution générale de 70 % des consultations en cabinet.

Fermeture de 1 cabinet sur 3

Pour certains prestataires de soins, le nombre de consultations avait tellement diminué qu'ils ont fermé leur cabinet. Un peu plus de 30 % ont indiqué n'avoir pas reçu de patients en consultation lors de la première vague de coronavirus.

Passage aux téléconsultations

Une partie de la diminution du nombre de consultations a été compensée par le passage aux téléconsultations. 69 % des spécialistes interrogés ont indiqué avoir davantage eu recours aux téléconsultations que par le passé.

GP - ebook ehealth - FR

Seule une personne sur cinq a indiqué avoir eu recours aux consultations vidéo. Les principales raisons de ne pas les utiliser concernaient des réticences d'ordre technique (61%), tant du côté des médecins que des patients. Les 39 % restants déclarent résolument ne pas croire à la valeur ajoutée de la vidéo dans la relation de soins avec leurs patients.

75 % sont confiants quant au degré d'exactitude du diagnostic offert par la consultation vidéo, bien que dans certains cas, une consultation physique ait été nécessaire par la suite pour pouvoir poser le bon diagnostic.

L'épidémie de coronavirus entraîne-t-elle une percée de la télémédecine et de l'eHealth ? 

Envoi non sécurisé de 80 % des documents médicaux

 L'envoi de documents médicaux par e-mail n'est plus autorisé depuis l'entrée en vigueur du nouveau règlement RGPD. Vérification faite, il s'avère que 62 % des prescriptions, certificats et autres documents médicaux ont été envoyés de manière non sécurisée, ce qui n'est pas conforme au RGPD.

10 % ont opté pour l'approche la plus classique, à savoir l'envoi par la poste. Et un peu moins de 10 % des praticiens ont autorisé les patients à venir chercher leurs prescriptions au cabinet, etc. Seuls 20 % ont utilisé un outil numérique sécurisé conforme au RGPD comme Helena par exemple.

Utilisation du portail numérique pour les patients Helena 

Pour communiquer de manière sécurisée et partager des documents avec les patients au format numérique, nous avons développé la plate-forme
Helena. Elle permet aux patients d'obtenir, entre autres, la preuve d'une prescription électronique, des schémas de médication et des résultats de laboratoire.  Grâce à Helena, votre patient peut commander le médicament prescrit directement à sa pharmacie en un seul clic.  

Helena est également intégré à
Progenda. Par exemple, dans le portail numérique pour les patients, vous pouvez directement consulter un agenda en ligne et accéder à la plate-forme eConsult pour une consultation vidéo.  

En utilisant ce portail gratuit, vous vous engagez à améliorer l'expérience du patient et à faciliter les tâches administratives. 

 
➡️Plus d'infos ? Découvrez la plate-forme Helena ! 

Et l'avenir ? 

23 % des prestataires de soins ont déclaré vouloir uniquement travailler sur rendez-vous. 10 % d'entre eux comprennent les avantages de travailler avec un système d'agenda en ligne (par exemple, Progenda)

52 % des personnes interrogées croient en l'avenir de la téléconsultation comme possibilité de consultation supplémentaire. 11,5 % d'entre elles prévoient d'investir dans du nouveau matériel (par exemple, webcam, casque, etc.) et 25 % indiquent même souhaiter dédier une pièce de leur domicile aux téléconsultations. Il semble que ce soit encore un peu trop tôt pour les consultations par vidéo. Seules 31 % des personnes interrogées déclarent vouloir continuer à les utiliser à l'avenir.

46 % des personnes interrogées prévoient des adaptations structurelles dans leur cabinet pour se prémunir d'une deuxième vague de coronavirus.

21 % estiment qu'il est nécessaire de faciliter la communication avec les patients par le biais d'un portail dédié aux patients tel qu'Helena.

Conclusion

La rapidité et l'ampleur de la pandémie de coronavirus a été telle qu'il a été pratiquement impossible de bien s'y préparer. En même temps, elle a secoué de nombreux secteurs, entraînant une révolution numérique. Elle nous a permis en quelques semaines de parvenir à une situation que nous n'aurions pu obtenir que dans quelques années si la pandémie n'avait pas existé.

GP - scan ehealth - FR

L'effet de surprise de la première vague ne peut se produire qu'une seule fois. Raison de plus, si jamais une deuxième vague devait se profiler à l'horizon, pour travailler sur un secteur dédié aux soins numériques. Empruntez si possible la voie numérique dans le cadre des soins et de la communication. Elle nous rend moins vulnérables à court terme pour faire face à une éventuelle nouvelle crise, mais est aussi utile pour améliorer l'efficacité des soins à plus long terme.

Merci à toutes les personnes interrogées qui ont pris le temps de participer à cette enquête !

Prenez soin de vous !