Quid de l’après-coronavirus ? Conseils pour reprendre votre activité rapidement et en toute sécurité

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Alors que nous entrons (espérons-le) progressivement dans la « période post-coronavirus », de nombreuses questions restent toutefois en suspens. À quoi ressemblera le monde après la pandémie ? Parlerons-nous dans quelques années d’un avant et d’un après coronavirus ? Est-ce que tout finira par revenir comme avant ? Ou des différences fondamentales subsisteront-elles ? La question la plus importante de toutes est peut-être la suivante : « Faut-il garder à l’esprit que nous serons un jour de nouveau confrontés à une situation de crise similaire à cause d’une nouvelle vague de coronavirus ou d’un autre virus ? » 

 

Pour l’instant, il n’existe pas de réponses totalement claires à ces questions. Le présent article n’a pas non plus pour objectif d’y répondre, mais bien de vous conseiller sur le meilleur moyen de vous préparer à la reprise de votre activité de médecin généraliste ou spécialiste ainsi qu’à la survenue éventuelle d’une situation similaire à l’avenir.   

 

Consultations

Au cours des prochains mois, il faudra faire sans la « convivialité » d’une salle d’attente remplie. Mais comment faire en sorte que les patients soient le moins possible en contact les uns avec les autres, tout en optimisant le flux et le déroulement des consultations ? 

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CONSEIL 1 : Prise de rendez-vous en ligne 

En fait, notre premier conseil s’inscrit dans la continuité de ce qui a été imposé par le gouvernement pendant la crise. Travaillez uniquement sur rendez-vous ! Pour ce faire, un site Web clair et facile à trouver est indispensable. Il s’agit d’un premier point de contact pour vos patients. Votre site doit reprendre toutes les informations pratiques et vos coordonnées, et offrir la possibilité de prendre rendez-vous en ligne.  

 

Avec un logiciel d’agenda en ligne (p. ex., Progenda), les patients disposent d’une vue optimale de vos disponibilités et peuvent prendre un rendez-vous immédiatement.  L’option intégrée permettant aux patients d’annuler eux-mêmes un rendez-vous en temps opportun et la fonction d’envoi automatique d’e-mails de suivi et de rappel permettent également de réduire le nombre de non-présentations en consultation et d’améliorer l’efficacité de l’administration. 

 

CONSEIL 2 : Paiement sans contact 

Sur son site Web, Domus Medica a publié un guide pratique à propos de l’hygiène au sein du cabinet proprement dit, et de la désinfection et du nettoyage de certains instruments (en néerlandais). Toutefois, le risque de contamination peut également être limité au niveau du traitement administratif des consultations en ayant recours aux paiements sans contact. Maintenant que de plus en plus de banques incluent par défaut cette fonction dans les cartes de paiement qu’elles émettent, en tant que prestataire de soins, il est judicieux de proposer cette option à vos patients, afin d’éviter que votre terminal de paiement ne devienne un terrain propice à la prolifération de bactéries et de virus. En outre, cela simplifie et accélère considérablement les paiements.  

 

CONSEIL 3 : Vidéo-consultations 

Pour éviter qu’un patient infecté ne se présente à votre cabinet sans se douter de rien, il est préférable d’inclure dans votre module de prise de rendez-vous en ligne un champ de commentaire ou une question permettant d’évaluer les symptômes. En cas de suspicion de COVID-19, une vidéo-consultation via Helena peut être proposée au lieu d’une consultation physique. De cette manière, vous réduisez le risque de contamination non seulement pour les autres patients, mais aussi pour vous-même. 

 

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En outre, les vidéo-consultations constituent une alternative idéale pour les consultations de suivi qui ne nécessitent aucun examen physique. Grâce à cet outil, les patients qui ont besoin d’un accompagnement à la suite d’une opération ou dans le cadre d’une maladie chronique ne doivent pas systématiquement se rendre au cabinet. 

 

En tant que spécialiste, il vous est conseillé d’aménager une pièce à cet effet à votre domicile privé, au cas où vous devriez fermer votre cabinet lors d’une prochaine épidémie. Pour pouvoir travailler rapidement, efficacement et en toute sécurité, il est également recommandé de se doter du matériel adapté, à savoir un PC performant muni d’une webcam et un casque.  

 

Communication avec les patients 

Un patient qui vient chercher à votre cabinet une ordonnance (renouvelée) ou un certificat court inutilement le risque d’être infecté. Limiter autant que possible les contacts entre les patients va constituer le plus grand défi au cours des semaines et des mois à venir. En effet, il ne faut les faire venir en consultation que s’il n’existe pas de meilleure alternative ou si cela s’avère vraiment nécessaire.  

 

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Dans l’article de blog intitulé « L’épidémie de coronavirus va-t-elle marquer l’avènement de la télémédecine et de la santé en ligne ? », nous avons déjà évoqué en détail les possibilités offertes par les consultations numériques ainsi que la communication qui s’ensuit. L’élément clé à cet égard est la dématérialisation des documents, qui est également promue par le gouvernement, notamment avec la prime télématique pour les logiciels homologués et l’obligation de ne plus utiliser que les prescriptions électroniques depuis le 1er janvier 2020.  

 

Des plates-formes telles qu’Helena permettent également de communiquer avec vos patients par voie électronique. Outre des ordonnances, Helena permet aussi d’envoyer de façon sécurisée d’autres documents médicaux, tels que des certificats et des résultats de laboratoire, aux patients. Helena sécurise également l’envoi des schémas de médication et d’autres messages privés aux patients (invitation à une consultation ou à un examen annuel). De cette manière, vous évitez d’envoyer ces documents, qui contiennent souvent des informations sensibles, par courriers électroniques non sécurisés. 

 

Communication entre les prestataires de soins de santé et les autorités 

En temps de crise, une bonne concertation entre les prestataires de soins de santé et les autorités publiques est essentielle pour pouvoir détecter rapidement une nouvelle épidémie. Un logiciel DMI tel que CareConnect peut remplir une fonction majeure à cet égard, en envoyant des données anonymisées aux autorités compétentes. Cela permet non seulement d’avoir une vue quasi instantanée sur l’évolution de l’épidémie, mais aussi d’effectuer, en collaboration avec les universités et les autorités, des estimations prédictives quant à l’apparition d’une épidémie. Des mesures proactives peuvent ainsi être prises pour atténuer ou, mieux encore, éviter une situation similaire à celle des derniers mois.  

 

Mais espérons surtout que nous n’en arriverons plus là et que nous pourrons définitivement parler de l’après-coronavirus sans être confrontés à une nouvelle épidémie. Cela dit, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve et il vaut mieux pécher par excès de prudence. Les conseils ci-dessus ne sont pas seulement utiles dans les circonstances actuelles ; ils resteront universellement applicables à l’avenir pour empêcher la propagation de n’importe quel virus ou bactérie. 

 

Si, malgré toutes les précautions, vous deviez être infecté et être mis en quarantaine, vous pourriez demander à un confrère médecin de reprendre votre patientèle.  Dans CareConnect, nous fournissons depuis un certain temps déjà un « module de remplacement », grâce auquel vous pouvez octroyer à un confrère de votre choix un accès sécurisé lui permettant d’assurer le suivi à distance de vos patients. Vous avez ainsi la certitude que vos patients continueront malgré tout à recevoir les meilleurs soins. 

 

Bonne chance pour les semaines et mois à venir avec la reprise de votre activité dans votre cabinet !