Avec l’introduction de l’eHealth, le secteur belge des soins de santé est entré dans l’ère de la numérisation. Votre cabinet de généraliste se doit de prendre ce train en marche. Voici les incontournables d’un cabinet moderne.
À l’heure actuelle, les logiciels sont devenus indispensables dans un cabinet. Vous pouvez les utiliser pour vous enregistrer, prescrire, archiver et communiquer avec d’autres prestataires de soins, les hôpitaux et les patients.
Pour pouvoir être qualifié de performant, un logiciel doit répondre à deux exigences.
Les logiciels qualitatifs répondent aux besoins actuels des prestataires de soins de santé et aux obligations imposées par les autorités. Un dossier médical électronique (DME) vous guide en quelque sorte au travers des étapes à suivre, mais vous gardez le contrôle. Derrière le logiciel se trouve une équipe qui réfléchit jour après jour à la façon dont vous utilisez l’application et qui adapte le produit à votre logique. Cette équipe de support est également disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD), l’Europe a établi en 2018 les règles de base pour protéger les données personnelles. Il est important que votre logiciel respecte ces règles. Si vous voulez jouer la carte de la sécurité, vous pouvez vérifier si votre fournisseur a été certifié ou non en vertu d’une norme ISO relative à la protection de la vie privée.
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Le dossier médical électronique (DME) est le module que vous utilisez pour enregistrer et traiter les données des patients. Il vous permet de stocker les courriers de confrères qui vous envoient des patients, d’envoyer des prescriptions électroniques et de vérifier l’assurabilité d’un patient.
Le DPE est une application dans laquelle vous sauvegardez les données médicales des patients et les mettez à la disposition d’autres prestataires de soins. En stockant ces données sous forme digitale, vous permettez à un autre prestataire de soins de les consulter et de soutenir ainsi le processus de soins du patient. Il va sans dire que vous êtes tenu d’observer des règles strictes en matière de respect de la vie privée, comme l’informed consent (vous devez obtenir le consentement explicite du patient).
Le Sumehr (Summarized Electronic Health Record) est une partie essentielle du DPE. Il s’agit d’un résumé des données minimales dont vous avez besoin en tant que médecin pour évaluer rapidement l’état de santé d’un patient. Un Sumehr ne peut être consulté que par des médecins.
Ces dernières années, la prescription traditionnelle sur papier a été progressivement remplacée par la version électronique. Depuis 2017, une prescription électronique est légalement valable et depuis 2020, les médecins sont mêmes tenus de l’utiliser, tout comme les dentistes et les sages-femmes.
Chaque prescription électronique a un numéro d’identification unique. Vous établissez la prescription électronique via le DME. Votre système l’envoie ensuite vers la plateforme Recip-e, où elle arrive cryptée sur un serveur. Un pharmacien peut alors récupérer l’ordonnance par voie numérique lorsque le patient demande le médicament, que ce soit ou non via un portail de santé numérique.
Le schéma de médication (de Brusafe+ ou Inter-Med) est l’ensemble des informations standardisées sur la médication active d’un patient et indique quand il doit prendre tel ou tel médicament. Il contient également le code d’identification unique des médicaments, le nom du patient, son numéro au registre national, etc.
À terme, tous les prestataires de soins de santé en Belgique travailleront avec ce schéma de médication.
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Avec un agenda en ligne, vous facilitez la vie de vos patients. Il leur permet de prendre et de gérer euxmêmes un rendez-vous, depuis leur ordinateur portable ou leur smartphone. Vous pouvez indiquer vousmême les créneaux horaires possibles. Vos patients seront informés grâce à un rappel automatique par e-mail ou SMS.
Lors d’une consultation, vous vérifiez généralement l’assurabilité du patient. A-t-il droit au régime du tiers payant ? Et est-il en règle auprès de son assurance maladie ? Grâce au module Member Data (souvent intégré dans votre logiciel), vous pouvez vérifier le statut exact de l’assurabilité de votre patient.
eTar vous permet de vérifier combien vous pouvez demander exactement pour vos prestations. Ce prix dépend de l’assurabilité du patient et du fait que vous soyez ou non titulaire du DMG. Il existe actuellement 3 façons de faire payer votre consultation, selon le type de patient :
Les patients ordinaires paient vos honoraires et le ticket modérateur à la fin de la consultation. Vous envoyezl’attestation de soins par voie électronique à la mutuelle du patient via le service « eAttest » de la plateforme MyCareNet. Si la mutuelle accepte l’attestation, elle remboursera vos honoraires directement au patient. Les patients ne paient finalement que le ticket modérateur, mais dans la pratique, ils avancent vos honoraires dus par la mutuelle.
Un système similaire, avec la grande différence que le patient ne paie que le ticket modérateur. La mutuelle vous verse alors directement les honoraires, après avoir accepté votre attestation.
Via MediPrima, vous pouvez vérifier qui vous paie quelle partie pour les patients qui bénéficient du CPAS. Vous envoyez également votre attestation via la plateforme.
Portail de santé en ligne
La numérisation favorise le dialogue. Citons à titre d’exemple Helena, un portail de santé numérique gratuit pour les patients. Helena vous permet de communiquer et de partager, de manière sûre et par voie numérique, des documents avec vos patients. Vous publiez les preuves des prescriptions électroniques et les résultats de laboratoire sur cette plateforme où les patients peuvent les consulter à leur tour. Avec
Helena, vous partagez également des Sumehrs, des schémas de médication et de vaccination, des rapports et d’autres documents. Vous pouvez aussi envoyer des messages aux patients et organiser des consultations vidéo. Le tout dans le respect des lignes directrices du RGPD. Les informations relatives aux consultations sont conservées dans le DME ; les consultations elles-mêmes ne sont pas enregistrées.
