Le secteur des soins résidentiels est confronté à un changement important, la qualité de vie reprend le dessus sur les soins médicaux. Non seulement le résident lui-même fait pression en ce sens, mais le gouvernement l'impose également. Mais comment réaliser ce changement, en tenant compte de la charge de travail de votre personnel?
Corilus et into.care ont uni leurs forces pour fournir une solution logicielle intuitive et entièrement dans le cloud pour le secteur des soins résidentiels. Quelle est l’importance de cette alliance ? Et que signifie-t-elle pour votre maison de repos ? Regis Verschueren (Corilus Elderly) et Jeroen De Backer (into.care) vous l’expliquent dans une série de blogs en trois parties. Dans la deuxième partie aujourd'hui : le passage des soins à une vie de qualité.
L'impact incontesté du corona
Jeroen : "Pendant des années, la demande a été supérieure à l'offre, ce qui a entraîn des listes d’attentes interminables. La crise du corona y a apporté une fin abrupte. Près de deux décès sur trois du COVID-19 provenaient d'une maison de repos."
"Mais il est souvent plus difficile actuellement d'avoir un taux d'occupation proche de 100%. La réputation des centres d'hébergement pour personnes âgées a également été durement touchée. Pour regagner la confiance des résidents potentiels et de leurs familles, un changement est nécessaire. L'accent ne doit plus seulement être mis sur les soins médicaux , mais aussi sur la santé mentale et la qualité de vie."
Le gouvernement est également partie prenante
Regis : "Il n'y a pas que les résidents qui poussent au changement, le gouvernement l'impose aussi. La preuve en est dans la mise en œuvre du Projet de Vie. Aujourd'hui, l'échelle de Katz détermine le niveau de soins et le financement associé d'un résident. Elle se concentre principalement sur ce qu'un résident ne peut pas (ou plus) faire, et surtout sur le plan physique. De cette manière c’est surtout l’immobilité et l’incapacité d’un résident qui prime.
Jeroen : "L'échelle Katz est complétée par le projet de vie individuel. Celui-ci permet de déterminer les capacités d'’un résident. Outre les besoins physiques, le projet de vie individuel explore également l'aspect mental et les préférences dans différentes facettes du quotidien et de la vie dans une maison de soins. Si, par exemple, le résident souhaite se tenir au courant de l'actualité, cela sera pris en considération. S'il s’intéresse à la technologie, alors on pourra par exemple prévoir des ateliers sur l'utilisation des smartphones."
Regis : "De plus, le projet de vie est étroitement lié au plan de soins résidentiel. Cela comprend le bien-être mental du résident, sa santé physique, ses contacts sociaux et la façon dont il passe sa journée. Il y a aussi ses propres intérêts et son parcours de vie. Votre maison de repos a tout intérêt d’anticiper les changements qu’apporteront le projet de vie individuel et adapter son projet de vie institutionnel dans la même foulée."
Vers une nouvelle approche des soins
Regis : "Le passage des soins physiques à la qualité de vie exige une méthode de travail différente, qui ne peut être obtenue par quelques mesures isolées. Une solution logicielle intuitive telle que CareConnect into.care peut répondre à ce besoin. Une telle application regroupe toutes les informations pertinentes concernant un résident, telles que lla médication, les chutes, l'incontinence, les fluctuations de la pression artérielle... Le personnel soignant ajoute ces données en quelques clics, ce qui réduit la charge d'enregistrement. "
Jeroen : "Mais en plus des informations médicales, le logiciel prend également en compte les préférences personnelles. Pensez à un résident qui ne répond qu'à son surnom, ou qui se détend en écoutant, par exemple, Jacques Brel. Ce sont souvent des choses simples qui font qu'un résident se sent chez lui. Comme le logiciel capture ces informations, le personnel peut fournir des soins adaptés et même prévenir d'éventuels incidents."
La technologie comme outil
Jeroen : "À terme, CareConnect into.care intégrera également de nombreuses autres technologies. Aujourd'hui, par exemple, il y a déjà un lien avec les systèmes d'appels infirmiers. Si un résident appuie sur le bouton d'alarme, le personnel soignant peut voir de quelle pièce provient l'appel et quand le bouton a été actionné."
Regis : "Les capteurs d'odeurs et de lit - qui détectent les incidents d'incontinence - sont également un complément précieux. Cela permet au personnel soignant d'aider rapidement les résidents. Inversement, les résidents n'ont pas besoin d'être réveillés inutilement la nuit pour la vérification de leur matériel d'incontinence. Cet aspect humain crée une grande différence".
En bref
Jeroen : "Avec une plateforme intelligente des soins, vous ne vous concentrez pas seulement sur la santé physique des résidents, mais aussi sur la manière de les maintenir en forme et actifs le plus longtemps possible. Le passage à une vie de qualité est un objectif réaliste pour toute maison de repos."