Un scanner numérique dans votre cabinet dentaire : 5 conseils d'expert

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On estime que 8 à 9 % des dentistes belges utilisent actuellement un scanner. Parmi eux Wouter Reybrouck, un pionnier de l'imagerie numérique. « C’est en partie grâce au scanner que nous travaillons de manière plus précise, plus rapide et plus efficace dans notre cabinet dentaire. » Vous envisagez vous aussi de passer au numérique ? Wouter vous conseille.

1. Demandez-vous si vous avez besoin d'un scanner

Le coût élevé du scanner oral est la principale pierre d'achoppement pour les (jeunes) dentistes. Il nécessite un investissement important, mais il est rentable à long terme. Avec un scanner, il n’est plus nécessaire de réaliser un moulage en plâtre d’une denture et de le faire numériser. Vous gagnez ainsi beaucoup de temps – et d'argent à terme. Si vous prenez une empreinte de pratiquement chaque patient, un scanner vous permettra de faire rapidement de solides économies.

Réfléchissez donc à la fréquence d'utilisation d’un scanner numérique et aux personnes pour lesquelles vous l’utiliserez. Est-ce que ce sera 5 % de vos patients ? Ou plutôt 50 % ? Dans ce dernier cas, un scanner est une étape logique.

Quelles sont les technologies numériques et les scanners oraux existants ?

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2. Ne laissez pas la courbe d'apprentissage vous effrayer

Un scanner ne nécessite pas seulement un investissement financier : vous aurez également besoin de temps pour apprendre à utiliser l'appareil. Les dentistes connaissent parfaitement la dentisterie traditionnelle. Changer n’est pas facile. Mon conseil : persévérez. Au début, vous travaillerez un peu plus lentement car vous devrez apprendre à connaître l'appareil. Mais une fois que vous le maîtriserez, vous travaillerez beaucoup plus vite, par exemple pour les couronnes et les bridges.

En outre, c'est vous qui décidez dans quelle mesure vous voulez vous immerger dans le dispositif. Derrière l'appareil se cache souvent un logiciel compliqué, que vous pouvez associer, par exemple, à un scanner 3D pour imprimer vous-même un modèle physique d'une denture. Vous pouvez aussi simplement envoyer ces scans à un laboratoire, qui imprimera le modèle pour vous. C'est donc à vous de décider si vous voulez ou non explorer le logiciel en profondeur et comment vous l'utiliserez.

3. N'oubliez pas le logiciel

Le logiciel est le cerveau du scanner. Si quelque chose ne va pas dans le programme, vous ne pourrez pas utiliser l'appareil de manière optimale. Demandez au fournisseur si le logiciel est open source. Jusqu’à présent, il n’était possible d’ouvrir des scans qu'avec un programme de la même marque. Actuellement, vous pouvez aisément exporter presque tous les scans au format STL, afin que chaque laboratoire puisse les utiliser. Jouez cependant la carte de la sécurité en posant d’emblée la question au fabricant.

Les mises à jour sont également essentielles. Elles renouvellent les algorithmes du scanner, ce qui vous permet d’obtenir des images encore plus nettes et plus précises. La question clé : le fabricant fournit-il des mises à jour régulières et sont-elles comprises dans le prix ? Cherchez un fournisseur qui offre cette possibilité. Dans le cas contraire, vous risqueriez de vous retrouver avec un modèle obsolète ou de devoir payer de temps en temps un supplément pour que votre logiciel reste performant.

4. Examinez de plus près le coût de la licence

En tant que dentiste, vous payez également un droit de licence pour utiliser un scanner. Il existe deux options : une licence « lifetime free » (gratuite à vie), pour laquelle vous payez un droit unique, ou des droits de licence annuels. La première option semble être la plus économique. Mais il n'y a pas que le coût de départ qui compte. Par exemple, aurez-vous à payer une maintenance annuelle si vous choisissez une licence « lifetime free » ? Et existe-t-il un help desk si vous rencontrez des problèmes techniques ?

Les fabricants osent faire payer cher certains services qui ne sont pas inclus dans la licence « lifetime free ». Dans certains cas, les coûts de licence annuels peuvent être plus avantageux. Examinez donc attentivement les options qui s'offrent à vous : un produit qui semble bon marché ou gratuit peut vous réserver de mauvaises surprises.

5. Étudiez les possibilités d'intégration avec d'autres logiciels

Vous envisagez d'utiliser d'autres outils numériques à l'avenir, comme un scanner 3D ? Si c'est le cas, vérifiez si le scanner se synchronise sans problème avec d'autres appareils et technologies. Songeons, par exemple, à un système de radiographie ou une caméra intra-orale. En intégrant tous les outils entre eux, vous bénéficierez d’un flux de travail optimal.

Extra !

Wouter Reybroeck donne sa vision sur les avantages de l'imagerie numérique pour votre cabinet dentaire.

Conclusion : explorez d’emblée les différents aspects

Un certain nombre d'éléments sont à prendre en compte lors de l'achat d'un scanner, du prix aux mises à jour du logiciel. Renseignez-vous donc minutieusement auprès de différents fabricants et distributeurs. Les expériences et conseils de confrères peuvent également être précieux. »

Il est fort probable que vous passerez, tôt ou tard, au numérique. La numérisation de la dentisterie n'est pas une tendance passagère : elle existe et se poursuit. C'est donc une évolution incontournable pour vous, dentiste. Je suis d’ores déjà convaincu de ses avantages. Et à présent que j'ai goûté à la dentisterie numérique, je ne voudrais pas revenir à la méthode de travail traditionnelle.

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