De 1000km van Kom op tegen Kanker 2018 – 4 intense dagen

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Au début du mois de Mai 2018, Valérie Bruninx a participé aux 1000 km de Kom op tegen Kanker. Elle participait pour la 5ème fois, un événement que ses amis et sa famille ne voulaient pas laisser passer comme ça. C’est pour cette raison que des amis et de la famille se sont inscrit avec elle cette année, ils rouleraient chacun une étape avec Valérie. Cela signifiait également qu’ils devaient aussi trouver plus de sponsors pour pouvoir démarrer. Entretemps, Valérie s’est remise de son week-end cycliste et elle partage avec nous son intense aventure de 4 jours.

Le budget est déjà en ordre depuis plusieurs semaines, on peut donc commencer avec deux équipes au 1000km pour Kom op tegen Kanker.
C’est la nuit avant le départ, le moment où les nerfs commencent à augmenter un peu. Est-ce que tout est prêt? Vélo, chaussures, casque, imperméable, tenue …. Oui, tout est soigneusement fini. Les jambes se sont un peu reposées ces derniers jours, alors j’espère qu’elles sont prêtes aussi.
Je vais essayer tous les jours d’envoyer un court reportage et quelques photos sur le trajet, les histoires, les événements et bien sûr l’état du corps ? !!!

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JOUR 1: Malines – Boechout – Malines

Le réveil sonne à 5h30. Tout est déjà prêt, donc il me reste plus qu’à m’habiller, manger, me brosser les dents et voila mon taxi est déjà devant la porte. Mon beau-frère vient me chercher et ensemble nous roulons direction Malines. En entrant à Malines, nous rencontrons le premier peloton (24 km/h) sur le ring. Ça donne envie de commencer. Du parking au Grand Marché direction les inscriptions on entend déjà qu’il y a pas mal de monde. L’inscription a lieu dans la grande tente. Plaque d’immatriculation sur le vélo, bracelet autour du poignet, bagages dans la tente et tranquillement vers le départ. Le premier jour, il y a toujours un «moment d’hommage». À ce moment, les noms sont lus par les personnes pour lesquelles les cyclistes solitaires roulent. Suivi par un moment de silence. Mais le signal de départ retentit et nous sommes partis pendant 4 jours avec beaucoup de rires, mais aussi des moments de réflexion. A part quelques petites montées c’est une balade tranquille et bientôt on arrive à Boechout. Il y a une longue haie de gens avec des cloches de vélo qui nous encouragent à rouler sous l’arche. On mange vite un repas chaud de pâtes, on dit au revoir aux supporters et «j’échange» mon beau-frère pour mon père. Il prendra l’étape de l’après-midi. Le voyage direction Malines passe très vite. Le vent dans le dos, de bons capitaines de route et une bonne ambiance dans le peloton, on n’a pas besoin de plus. Et puis le premier jour est déjà terminé. À Malines, nous sommes allés rapidement à la tente de massage (pour les conducteurs solo, une recommandation quotidienne), puis nous sommes rentrés chez nous. Douche, assiette de pâtes, tout remettre en place et au lit.

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JOUR 2: Malines – Leopoldsburg – Malines

Le deuxième jour est le même, le réveil sonne tôt, en voiture pour Malines et dans la grande tente pour une nouvelle inscription. Oui, comme les «vrais» coureurs, nous devons mettre notre signature sur le formulaire d’inscription pour chaque course. Je fais le tour du matin avec Michel. La journée s’annonce ensoleillée et nous faisons du vélo vers la maison (au Limbourg). En route on est avec des gens «inconnus» et tout le monde a son histoire sur les 1000 km de Kom op tegen Kanker. Souvent, les histoires sont émotives, mais il y a certainement aussi du plaisir dans le peloton mauve. La voitûre qui nous suit met de la musique et les motocyclistes (policiers et bénévoles) veillent à ce que le trajet se déroule sans heurt. Seul le NMBS jette occasionnellement une clé dans les travaux quand la deuxième partie du peloton est retenu par la barrière. La réception est énorme à Leopoldsburg. Il y a une longue file de personnes qui font le plus de bruit possible pour nous encourager. Cette ville devient finalement la ville avec la plus longue haie honorifique. Le Limbourg montre encore une fois son côté le plus chaud. Remplis de pâtes, nouvelle réserve de canettes, dire bonjour aux supporters et c’est reparti. L’après-midi, mon père est à nouveau à mes cotés. Nous traversons encore vite le domaine militaire et quittons ensuite le Limbourg. Avec le vent dans le dos, nous retournons à Malines. Le pré de Tomorrowland était également sur notre route et ensuite on continuait doucement jusqu’à Malines. Ce qui m’a rendu émotive quand je suis arrivée, j’ai vu ma grand-mère de 90 ans crier fort à mon arrivée. Totalement inattendu, mais grandement apprécié. Encore “profiter” du massage et retour vers le Limbourg.

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JOUR 3: Malines – Zottegem – Malines

5h30 et l’alarme se déclenche à nouveau. Les yeux s’ouvrent pas facilement et il c’est de plus en plus difficile de se lever, mais il faut. Michel me conduit et le voyage à Malines se passe bien. Dans la matinée, nous roulons beaucoup plus lentement que prévu. Il y a beaucoup de petites routes étroites, de sorte que les motards ne peuvent pas passer. Le tempo varie entre 25 km/h, 27 km/h et 30 km/h. Parce que nous n’entrons pas vraiment dans un rythme, le matin est lourd. Ou est-ce la fatigue qui me surprend déjà? Je suis heureuse quand nous arrivons à Zottegem et que je puisse manger des pâtes ‘pour une fois changer’. Ça m’a quand même gouté. L’après-midi sera plus dur. Nous traversons Bruxelles avec une escale auprès du Heysel et l’Atomium. Nous passons également à coté des bâtiments de la VRT. Malgré les pentes, ça va mieux que ce matin. Mon beau-frère est avec moi et la bande du peloton mauve en fait un tour amusant. Je mentirais si je disais que je ne suis pas heureuse de voir la tour de Malines. Nous sommes presque là. Vite vers la table de massage. Un masseur sportif me soigne et il me dit qu’il y a pas mal d’adhérences dans les Qceps. Ce sont des soucis pour plus tard, demain, mais ça devrait aller et ça ira. Le soir, je mange à Malines avec mon beau-frère, ma soeur et mon neveu, puis on rentre de nouveau à Tongres.

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JOUR 4: Malines – Harelbeke – Malines

Le quatrième jour semble toujours plus facile à l’avance, parce qu’on sait que c’est fini après aujourd’hui. Que les 1000 km sont fait à l’arrivée à Malines. De plus, il y a beaucoup de monde et une bonne ambiance. Pourtant, les créateurs du parcours ont mis un vrai tour de colline sur l’ordre du jour, donc ce ne sera pas facile aujourd’hui. Les dieux de la météo ne nous sont pas si favorables non plus. Avec des températures de 9 ° C au départ et des nuages ​​menaçants, ça promet d’être un dimanche lourd. Avec mon copain cycliste Bert, nous allons faire 250 km. Heureusement on n’a pas vu une goute et nous arrivons même sous un petit soleil à Harelbeke. Nous sommes reçus à un petit «festival de musique schlager». Tous les cyclistes peuvent apprécier cela, bien que ce soit aussi à cause de la fatigue! Le retour a encore quelques bonnes pentes, mais les 30 derniers kilomètres vers Malines descendent! Avec un grand sourire et un pe de soleil, nous sommes chaleureusement accueillis à Malines.

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€ 4 930 000 c’est le montant total que nous avons récolté cette année. 986 équipes au départ, avec un montant d’inscription de 5000 euros chacun. 2018 était une autre grande édition. En 2019, le 1000km sera organisé pour la 10ème fois. Après que les inscriptions ont été ouvertes lundi après-midi, j’ai immédiatement resoumis avec 2 équipes. Et c’est bien que la décision ait été prise rapidement, car mardi soir il y avait déjà 1000 équipes inscrites et l’édition 2019 est pleine.

Donc Team Sa Va sera de retour l’année prochaine! Merci pour les nombreux encouragements cette année et à bientôt.

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30 mai 2018 - Julie Charlier