Commencer à travailler comme dentiste implique de remplir d’abord un certain nombre de formalités. La première décision importante à prendre est de savoir si vous allez rejoindre un cabinet de groupe existant ou créer votre propre cabinet. Les deux formules ont leurs avantages et leurs inconvénients.
Une pratique en solo : prenez les choses en main vous-même
Vous démarrez en solo ? Avec cette formule, vous avez un maximum de liberté et de contrôle dans différents domaines :
- Vous établissez vous-même vos horaires de travail. Vous préférez commencer plus tôt ou plus tard ? Pas de consultations le mercredi après-midi ? Tout cela est possible. Vous êtes malade ou vous partez en vacances ? Pour un remplacement ou un suivi urgent des patients, vous pouvez faire appel à un dentiste de votre région ou conclure un contrat de remplacement temporaire.
- Vous choisissez combien et dans quoi vous investissez. Vous n'avez pas à tenir compte de l’avis d’autres personnes. Vous installez votre cabinet comme vous le souhaitez et achetez le logiciel et le matériel informatique adaptés à vos besoins.
- Vous ne perdez pas de temps à vous concerter avec d’autres personnes. Vous pouvez ainsi vous concentrer pleinement sur votre travail.
- Tous les revenus vont dans votre poche : primes, suppléments, honoraires...
Une belle palette d’avantages donc, mais ne prenez pas votre décision trop vite car toute cette liberté et ce contrôle s’accompagnent d’inconvénients :
- Votre cabinet a ses limites. Parce que vous êtes seul, vous ne pouvez pas étendre votre clientèle indéfiniment.
- Toute la charge de travail repose sur vos épaules. Vous êtes votre propre patron, ce qui signifie que vous devez aussi vous occuper de toutes les questions pratiques et administratives.
- Vous avez moins de temps pour vous spécialiser. Vous devrez probablement sacrifier une partie de votre temps libre pour vous former, par exemple, à la dentisterie esthétique.
- Vous supportez seul les investissements. Tous les revenus vous reviennent, mais vous assumez seul les risques, ce qui peut constituer un frein à la croissance de votre pratique.
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Une pratique de groupe : ne pas partir de zéro
Vous n'êtes pas sûr qu'une pratique en solo vous convienne ? Différentes options s‘offrent heureusement à vous si vous décidez de travailler avec d'autres dentistes. Grâce à cette collaboration, vous avez déjà une base sur laquelle vous appuyer. Concrètement, cela signifie que :
- Vous avez déjà une réputation et une clientèle. Cela vous donne plus de marge pour vous spécialiser et développer votre pratique à votre propre rythme.
- Vous commencez dans un cabinet équipé. Fauteuil dentaire, stérilisateurs, armoires, équipement numérique..., tout le matériel est déjà disponible. Vous n'avez donc pas à investir, mais vous devrez peut-être payer un droit d'entrée ou un loyer mensuel pour l'utilisation du cabinet.
- Vous partagez les coûts. Si des investissements sont nécessaires, vous les supportez avec les autres dentistes du cabinet.
- Vous pouvez compter sur l'expertise de vos confrères. Ensemble, vous serez plus forts, surtout s’ils ont beaucoup d’expérience et/ou d'autres spécialisations.
- L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est davantage protégé. Dans une pratique de groupe, la pression du travail est généralement moindre. Un assistant s'occupera souvent de la paperasserie. Cela vous donnera plus de temps pour profiter de la vie à côté de votre travail.
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Quelle forme choisir ?
Au moment de choisir entre pratique en solo et pratique en groupe, gardez à l'esprit vos droits et obligations sans toutefois perdre de vue votre propre personnalité et vos sentiments. Le plus important est que vous vous sentiez parfaitement bien dans votre rôle.
Cet article a été publié à l'origine dans le magazine de SBB. SBB Accountants & Advisors épaule les personnes qui débutent dans une profession libérale, du démarrage de leur activité à la gestion de leurs actifs, en passant par la comptabilité, les contrats et les partenariats.
